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Notre organisme à besoin de nombreux éléments pour fonctionner : vitamines minéraux, énergie…

La majeure partie est apportée par l’alimentation. Comment connaître exactement les vitamines spécifiques et les minéraux nécessaires pour mieux protéger nos yeux ?

Pour cela, on vous prépare un guide nutritionnel contenant les règles nécessaires pour protéger votre vision.

Vitamines et Minéraux Rôle Aliments
La vitamine A, le Zinc et la vision Cette vitamine aide à maintenir une cornée saine et translucide.
Le zinc participe à l’absorption et au métabolisme de micronutriments dont la vitamine A. En particulier, le zinc est nécessaire à la synthèse de la protéine.
le lait, les œufs et le foie et de provitamine A dans les carottes, les abricots, les kakis ou les épinards. On trouve du zinc dans les huîtres, les viandes rouge, les céréales et les noix.
Les acides gras et Oméga 3 Les acides gras sont essentiels pour le développement visuel des enfants. Les poissons comme le saumon, le maquereau et la truite regorgent d’oméga 3.
Vitamine E et sélénium La vitamine E peut prévenir la cataracte et la dégénérescence maculaire.
Le sélénium permet au corps d’assimiler la vitamine E et d’autoproduire des antioxydants.
Les fruits secs à coques (amandes, noisettes, cacahuètes, graines de tournesol…) sont riches en vitamine E. Pour le Sélénium, on le trouve dans la levure, les fruits de mer et les noix.
Vitamine C Joue un rôle préventif en matière de cataracte et recule l’apparition de la dégénérescence maculaire. les légumes frais et les fruits (oranges, fraises, brocoli, poivrons rouges…)

 

Prévention de la DMLA et nutrition :

La dégénérescence maculaire liée à l’âge, principale cause de cécité dans la population de plus de 60 ans représente un problème de santé public majeur. Ces 30 dernières années, un effort de description sémiologique a permis une meilleure classification des stades et des modalités évolutives de la DMLA.

Ces 10 dernières années sont apparues de nouvelles modalités thérapeutiques pour les lésions néovasculaires, avec bien sur la photothérapie dynamique, mais aussi les approches anti-angiogéniques.

La prévention des formes évoluées de DMLA, atrophiques ou exsudatives représente un enjeu majeur pour les années à venir. Cette prévention passe par une identification des individus à risque et donc par la caractérisation des facteurs de prédisposition génétique, des facteurs de prédisposition environnementaux, et par la caractérisation des précurseurs à haut risque évolutif à l’examen du fond d’œil.

Les études cliniques et épidémiologiques ont permis la caractérisation de facteurs environnementaux liés à la DMLA. Le tabagisme est le facteur de prédisposition le plus constamment retrouvé dans les études épidémiologiques, avec un risque relatif compris entre 3 et 6 selon les études pour les fumeurs versus non fumeurs. Cependant, le risque relatif ne rejoint la normale qu’après 20 années d’arrêt du tabac et, même si l’on se doit de recommander de s’abstenir de fumer, l’arrêt du tabac ne représente pas une stratégie préventive dans une population de moyenne d’âge de 73 ans. Par contre, plusieurs publications internationales constituent un faisceau d’évidence sur le rôle de la nutrition dans la DMLA.

LES VITAMINES ANTI-OXYDANTES

Il avait déjà été mis en évidence qu’une faible consommation en fruits et légumes augmentait le risque de dégénérescence maculaire (1). Plus récemment, une étude prospective incluant plus de 100 000 individus avec plus de 10 ans de suivi, basée sur un questionnaire alimentaire a démontré qu’en consommant 3 fruits par jour ou plus, les individus avaient 35 % de réduction du risque d’être atteints de DMLA néovasculaire par rapport aux individus consommant 1,5 fruit par jour ou moins (2). Le rôle protecteur des vitamines et du zinc à doses anti-oxydantes a pu être démontré par le groupe de travail de l’AREDS (3). Il s’agit d’une étude interventionelle prospective randomisée multicentrique (11 sites aux USA). Au total, 3 557 patients de 55 à 80 ans ont été inclus, avec un suivi moyen de 6,3 ans. Les patients ont reçu de façon randomisée quatre groupes de traitement : placebo, vitamines C + E + bétacarotène (antioxydants), zinc, antioxydants et zinc. Les vitamines étaient données à doses antioxydantes, dépassant de loin les apports journaliers recommandés : vitamine C 500 mg (AJR : 60 mg), vitamine E 268 mg (AJR : 10 mg). Cette étude prospective a ainsi démontré une diminution de 25 % du risque de progression de la dégénérescence maculaire dans le groupe recevant à la fois du zinc et des antioxydants chez les sujets présentant des drusen de taille intermédiaire ou des grands drusen ou une DMLA avancée au niveau du « premier œil ».

LA LUTÉINE

La lutéine et la zéaxanthine sont les seuls caroténoides, parmi les 800 existants, présents quasiment exclusivement et à haute concentration au niveau de la macula. Ils constituent le pigment xanthophylle maculaire. La consommation de lutéine et zéaxanthine pourrait avoir un effet protecteur contre la survenue de la DMLA, avec un risque réduit de 43 % pour les plus grands consommateurs de caroténoïdes (4). Le pigment xanthophylle maculaire a un rôle double de protection du stress oxydatif de la rétine et de l’épithélium pigmentaire par un effet antioxydant et par un effet mécanique de filtre. Le pigment xanthophylle situé dans les 2 mm centraux de l’aire maculaire a un pic d’absorption de la lumière à 460nm, ce qui correspond au pic d’absorption des cônes S, protégeant ainsi les cônes contres les longueurs d’ondes courtes, celles qui sont les plus toxiques pour la rétine. Une étude prospective interventionnelle, basée sur une supplémentation en lutéine en double insu, a été menée avec un suivi de douze mois (5). Cette étude nommée LAST (pour lutein antioxidant supplementation trial) a analysé trois groupes de 30 patients atteints de DMLA de forme atrophique traités par lutéine, lutéine plus antioxydants ou placebo. Ils ont retrouvé une nette augmentation de la densité optique du pigment maculaire et une amélioration de la sensibilité aux contrastes dans les deux groupes traités par lutéine. Le nombre de patients est limité mais cette première étude pourrait servir de point de départ pour une recommandation de consommation ou supplémentation en lutéine dans la DMLA atrophique.

LE DHA

Six études épidémiologiques indépendantes ont démontré ces 5 dernières années que la consommation d’acides gras saturés est directement corrélée à la prévalence de la DMLA alors que la consommation d’acides gras polyinsaturés de type oméga-3 est inversement corrélée à l’apparition de la maladie (6). La réduction du risque est comprise entre 30 % et 50 % selon les études et semble concerner particulièrement la DMLA exsudative. Les acides gras oméga-3, et particulièrement l’acide docohexaenoique (DHA) ont un triple rôle au niveau de la rétine : un rôle structurel, car il constitue l’acide gras polyinsaturé principal au niveau des membranes des disques des segments externes des photorécepteurs, un rôle fonctionnel majeur dans les toutes premières étapes de la photo transduction, se liant à la métarhodopsine pour assurer son activation, et un rôle protecteur contre le vieillissement rétinien avec une activité anti-apototique, anti-ischémique et anti-inflammatoire.
A la lumière des études cliniques et épidémiologiques, nous pouvons tracer les lignes de recommandations pour la prévention de la DMLA : ne pas fumer, réduire la consommation d’acides gras saturés et végétaux, mais aussi exercer une activité physique régulière, augmenter sa consommation en fruits, légumes verts (épinards, choux, …) et en poissons gras. Dans la population âgée, qui a souvent plus de difficulté à changer ses habitudes alimentaires, reste la possibilité de recommander une supplémentation alimentaire. À l’image des maladies cardio-vasculaires, la nutrition a un rôle direct sur l’incidence de la dégénérescence maculaire liée à l’âge

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