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Déficits visuels chez les enfants :

Dès la première minute de vie, le bébé reçoit une dose d’antibiotique en onguent de façon à préserver ses yeux de toute infection qu’il aurait pu contracter au passage extra-utérin lors de la naissance. Dans les semaines qui suivent, une infection peut se manifester malgré tout, on remarquera une rougeur et un gonflement à la base des cils, des sécrétions jaunâtres, des paupières collées et de la difficulté à ouvrir les yeux et à regarder la lumière.

Un œil rouge et gonflé chez le bébé est signe d’infection à 90% du temps. Cette infection peut être bactérienne (paupières très gonflées, pus et rougeur importante), virale (œil qui larmoie beaucoup, rougeur modérée) ou allergique (yeux qui piquent, chauffent et larmoient avec une rougeur faible à modérée). L’infection peut aussi faire suite à une grippe, un rhume ou un mal de gorge.

Dès la naissance, la communication visuelle est un contact primordial entre les parents et l’enfant. Toute occasion de maximiser l’échange des regards doit être privilégiée.
Tout au long de sa vie, l’enfant apprendra par ses yeux, en effet plus de 80% de son apprentissage passera par l’acquisition d’informations via le système visuel. Dès sa naissance, la communication visuelle est un contact primordial entre les parents et l’enfant. Toute occasion de maximiser l’échange des regards doit être privilégiée. Tout au long de sa vie, l’enfant apprendra par ses yeux, en effet plus de 80% de son apprentissage passera par l’acquisition d’informations via le système visuel.

La vision de l’enfant se développe très rapidement après la naissance. Chacun des deux yeux voit à courte distance à la naissance puis vers l’âge de six mois la vision est comparable à celle d’un adulte. Vers l’âge de deux mois les couleurs commencent à être perçues et la sensibilité aux contrastes chromatiques continue de s’améliorer au cours de la croissance.

L’apparition de la vision binoculaire, soit l’utilisation des deux yeux de façon synchronisée, se fait entre la dixième et la seizième semaine. Le bébé commence à développer sa vision stéréoscopique, ou vision en trois dimensions, vers l’âge de cinq mois; ce processus ne se termine que vers l’âge de six à neuf ans.

L’enfant commence à suivre des objets qui se déplacent lentement vers l’âge de deux à trois mois. Son champ visuel restreint au cours des premiers mois s’agrandit pour atteindre des valeurs semblables à celles d’un adulte vers l’âge de un an.

Plusieurs facteurs peuvent empêcher un œil de se développer normalement. Les problèmes majeurs de vision innés ou acquis (9 à 33% des enfants), la présence d’opacités comme les cataractes congénitales ou de maladies oculaires (1%) ou un mauvais alignement des yeux (strabisme-4%) sont des facteurs qui peuvent conduire au développement d’un œil amblyope ou paresseux chez 3% des enfants ou de l’absence de vision en trois dimensions chez 5% de ceux-ci.

C’est pourquoi recommandent aux parents de faire examiner les yeux de leur enfant par un = un ophtalmologiste selon le calendrier suivant :

* À 6 mois
* À 3 ans
* Avant l’entrée à l’école
* Aux ans ou aux deux ans entre 6 et 18 ans, ou plus souvent s’il y a problème

Lorsqu’un problème de vision ou de santé oculaire est découvert, il doit être immédiatement traité soit par lentilles (lunettes), exercices (orthoptique) et/ou chirurgie.
Il est important que tout se fasse avant l’âge de 6 à 9 ans puisque par la suite, le système neurologique n’est plus assez malléable pour se développer adéquatement et les défauts de vision d’un œil, l’amblyopie ou les anomalies de la vision binoculaire comme la vision en trois dimensions, demeurent permanents.
Pour faciliter les choses lors de l’examen visuel de l’enfant, il est bon de prendre rendez-vous à un moment où l’enfant est alerte et éveillé. Pour répondre aux questions de votre optométriste de famille, vous devrez documenter les antécédents familiaux de problèmes oculaires ainsi que les maladies de la mère durant la grossesse et les difficultés ayant pu survenir lors de l’accouchement.

Les enfants de moins de trois ans n’ont pas suffisamment d’expérience cognitive pour répondre aux questions typiques de l’examen optométrique. L’optométriste utilise alors différents tests nécessitant ou non l’usage de gouttes, afin d’évaluer objectivement l’enfant sans que celui-ci n’ait besoin de répondre. Plus l’enfant vieillit plus il est mis à contribution et à six ans son examen est très semblable à celui d’un adulte.

On parle très peu des problèmes de vue chez les jeunes enfants parce qu’ils ne sont pas très apparents dans la population. Pourtant, ces troubles peuvent avoir des conséquences médicales, sociales et économiques non négligeables pour l’avenir des enfants. Qu’ils soient sévères comme le glaucome et la cataracte, ou parfois plus légers comme la myopie et le strabisme, les déficits visuels doivent être surveillés de près car ils risquent de compromettre le développement moteur de l’enfant. Parfois, ils peuvent aussi révéler une maladie oculaire, orbitaire ou cérébrale, plus grave.

À l’issue de ce travail, ils insistent sur la nécessité de dépister au plus tôt les pathologies visuelles. Certaines peuvent en effet être corrigées en partie ou totalement, à condition de le faire dès les premières années de la vie. Et, même lorsqu’il n’y a pas de thérapie accessible, les anomalies de l’œil doivent être décelées précocement afin d’orienter à temps l’enfant vers des structures éducatives spécialisées qui lui permettront un meilleur développement et apprentissage scolaire.

Dans l’expertise collective, les scientifiques recommandent

La mise en place d’un dépistage systématique des anomalies visuelles à l’échographie de la 20e semaine, à la naissance, au 4e mois, entre 9 et 12 mois, et en 1re année de maternelle, à travers un aménagement des examens médicaux déjà existants. Aujourd’hui la découverte des déficits visuels est souvent fortuite, car ils ne sont pas toujours recherchés de façon approfondie.

L’information et la sensibilisation du public à l’importance d’un dépistage précoce des déficits visuels pour le développement ultérieur de l’enfant, par voie de presse écrite ou audiovisuelle. Pour les experts, les campagnes de prévention des accidents domestiques devraient également mettre plus l’accent sur le fait qu’ils peuvent être à l’origine de déficits visuels sévères.

La formation des professionnels de la santé à l’ophtalmologie pédiatrique Les médecins généralistes et les pédiatres, plus souvent en contact avec les enfants que les ophtalmologistes, devraient être capables de repérer certaines anomalies de l’œil. Les experts préconisent également que les opticiens soient mieux formés aux techniques d’équipement optique des enfants.
L’amélioration de l’accès aux soins grâce à une meilleure prise en charge financière des équipements optiques (lunettes, lentilles de contact,…) par les pouvoirs publics.
Une meilleure application de la loi sur les handicaps concernant l’équipement des lieux publics pour les malvoyants (bandes de vigilance, signaux sonores, panneaux en braille).
Le développement de nouvelles techniques de dépistage utilisables en routine par le pédiatre et le médecin généraliste. Aujourd’hui, même si les outils utilisés sont assez simples, seul un professionnel expérimenté peut voir certains signes très discrets de déficit visuel chez un enfant qui ne parle pas encore.

Une période pendant laquelle les traitements sont plus efficaces :

Si les experts insistent sur l’importance d’un dépistage précoce des anomalies visuelles, c’est qu’il existe un âge de la vie pendant lequel la prise en charge est plus efficace, car le système visuel y est plus sensible à une modification de la qualité de l’image. Cette « période sensible» va de l’âge de 6 mois à l’âge de 5 ou 7 ans, avec un maximum de sensibilité entre 6 et 18 mois.
Un traitement administré avant l’âge de 3 ans donne notamment un bien meilleur résultat. La baisse de l’acuité visuelle résultant d’une myopie, d’un astigmatisme ou d’une hypermétropie peut être complètement soignée par une correction optique impliquant le port constant de lunettes, voire de lentilles de contact si les troubles sont importants.
Concernant le strabisme, les études montrent que plus l’alignement des yeux a été obtenu tôt, plus la coopération entre les deux yeux est satisfaisante à terme et meilleure sera la vision.
Quant aux maladies lourdes, leur traitement précoce est vraiment essentiel : il permet de sauvegarder le pronostic vital de l’enfant en cas de rétinoblastome, ou de limiter le risque de cécité occasionnée, par exemple, par un glaucome ou une cataracte.
Un dépistage précoce permet également de rechercher au plus tôt si les désordres observés sont le signe d’éventuelles pathologies plus graves (une lésion ou tumeur cérébrale, un rétinoblastome, une cataracte, un albinisme…).

VISION ET LECTURE :

Apprentissage de la vision, apprentissage de la lecture… Ces deux acquis fondamentaux se succèdent naturellement dans la vie de l’enfant. La vision du jeune enfant se construit, se perfectionne, de la naissance à 4 ans, âge auquel se confirme son intérêt pour l’écrit. De longues années vont alors s’écouler pour que, vers 10 ans, il réclame « un vrai livre ». Or les spécialistes constatent une corrélation entre la qualité de la lecture et celle de la vision.
Initiation à l’écriture (l’enfant joue à tracer des boucles, des ponts, des bâtons, son nom), à la lecture (il apprend à lire son nom, à reconnaître certaines lettres…) c’est en grande section de maternelle ou à l’entrée au cours préparatoire (CP) que se révèlent certains défauts visuels inaperçus dans la prime enfance.

Les enseignants ont un rôle capital d’observation à jouer mais il appartient aussi aux parents d’être attentifs à certains signes:

– clignements des yeux très fréquents;
– froncements des sourcils;
– yeux rouges qui pleurent ou qui piquent;
– fatigue ou maux de tête au retour de l’école;
– douleurs dans la nuque;
– l’enfant dessine, écrit ou lit le nez collé à son cahier, à son livre;
– quand il lit, il lui arrive de perdre sa ligne;
– de relire deux fois la même ligne ou le même mot;
– il confond certaines lettres;
– il n’aime pas lire ou ne lit pas longtemps;
– à la fin du cours primaire, il ne retient pas ce qu’il lit;
– il lui arrive de loucher;
– il est exagérément sensible aux fortes luminosités.

Si l’enfant présente l’une de ces particularités, il s’agit (peut-être) d’un défaut mineur, d’un gène qui n’est pas obligatoirement lié à un défaut visuel. Les parents doivent prendre l’avis d’un spécialiste par sécurité.
En l’absence de traitement, son évolution est fatale, mais les traitements actuels permettent d’obtenir un bon taux de guérison. Les séquelles visuelles restent cependant encore importantes.
Des conséquences médicales.

DÉFINITIONS UTILES :

Amblyopie : diminution de l’acuité visuelle.
Glaucome : affection de l’œil caractérisée par une élévation de la pression oculaire.
Nystagmus : mouvements involontaires, saccadées du globe oculaire, qui sont congénitaux ou symptomatiques.
Rétinoblastome : le rétinoblastome est la tumeur maligne intraoculaire la plus fréquente chez l’enfant.

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